Tous savoir sur œdème pulmonaire de haute altitude (OPHA) – Pharmasante
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œdème pulmonaire de haute altitude

Tous savoir sur œdème pulmonaire de haute altitude (OPHA)

Sommaire

En haute altitude est un environnement hostile à cause de l’hypoxie ambiante et des autres facteurs comme le froid. Pour l’être humain, on peut dire que la haute altitude commence à 2500 mètres, hauteur où la saturation artérielle en oxygène chute en dessous de 90%. On impute à cette hypoxie trois problèmes médicaux majeurs : le mal aigu d’altitude, l’œdème pulmonaire de haute altitude et l’œdème cérébral de haute altitude.

Cause

Les facteurs de risque sont : l’altitude absolue, la vitesse d’ascension, la durée du séjour et la susceptibilité individuelle. L’hypoxie peut avoir des effets légers, voire inaperçus pour certains. L’OPHA ou œdème pulmonaire de haute altitude pourrait se produire lors d’une ascension rapide, ou au contact du froid qui règne à une altitude élevée. Les facteurs de risque comprennent l’abus de narcotiques, la présence de certaines maladies chroniques, la fatigue ou le surmenage, une consommation alcoolique excessive.

Tout le monde n’en souffre pas car les effets de l’altitude varient d’une personne à l’autre. Cependant, plus on monte et plus on monte vite, plus grands sont les risques du mal des montagnes. Les enfants sont particulièrement vulnérables et peuvent contracter un OPHA en dessous de 2 500 mètres. Les hommes sont 5fois plus susceptibles que les femmes de faire un œdème pulmonaire. Si une personne en a souffert par le passé, elle a 3 fois plus de risque d’être touchée de nouveau. Les personnes qui vivent habituellement en dessous de 3 000 mètres seront au moins 3 fois plus susceptibles que celles qui habitent à des altitudes plus élevées.

L’incidence du MAM, à l’occurrence l’OPHA, augmenterait très rapidement avec l’altitude. Si elle n’est que de 15% à 2000mètres d’altitude, elle est à 60% à 4000m ! Le MAM n’apparaît généralement que dans les 4 à 12 heures qui suivent l’arrivée en altitude. Il régresse avec l’acclimatation pour disparaître aussitôt à la descente. Il est à remarquer que les personnes empruntant un téléphérique pour rester une ou deux heures en haute altitude ne seront pas affectées par le MAM.

Symptôme

Du liquide commence à s'amasser dans les poumons. Approximativement 20 % des personnes qui montent au-dessus de 2 500 mètres en une journée présentent des symptômes. Les enfants sont les plus vulnérables. Le risque est 2 fois plus élevé pour les personnes de moins de 60 ans.

L’OPHA se développe 1 à 3 jours après une ascension rapide au-dessus de 2 500 mètres. Du liquide commence à s’amasser dans les poumons. Puis, le fluide s’accumule plus rapidement qu’il ne s’évacue. La personne atteinte devient si essoufflée qu’il lui est quasiment impossible de respirer normalement, même après un repos prolongé. Sa peau devient bleue, et elle crache des crachats mousseux, rosâtres puis elle entre éventuellement dans le coma. Elle pourrait mourir si elle ne reçoit pas des soins immédiatement et si elle n’était pas ramenée à une altitude plus basse. L’OPHA peut se développer sans que les symptômes du mal des montagnes (MAM) se manifestent au préalable.

L’OPHA peut être aggravé par toute affection chronique. Des complications peuvent être générées telles que les engelures, les caillots sanguins dans les jambes et les poumons, une déshydratation et un gonflement des pieds et des chevilles.

Traitement

En cas d’œdème pulmonaire de haute altitude, il est impératif d’atteindre immédiatement, mais lentement, une altitude plus basse. Le traitement consiste principalement à se reposer au lit et à recevoir des doses d’oxygène pur. Lorsque les personnes atteintes d’un OPHA reçoivent rapidement des soins, elles se rétablissent en 2 jours. Pour faciliter la descente, une oxygénothérapie (2-4 l/min) devrait être débutée afin d’améliorer la saturation d’oxygène et diminuer la pression artérielle pulmonaire. Pour les expéditions, les caissons hyperbares portables peuvent être utiles, mais des effets rebonds à l’arrêt de la pressurisation sont à craindre.

Des agents vasodilatateurs – nifédipine, hydralazine, pentolamine, … – ont été utilisés avec succès dans des conditions expérimentales. La nifédipine est facile d’utilisation (voie orale), relativement bien tolérée et a prouvé son efficacité dans de petits collectifs de patients. Son utilisation devrait être associée rapidement à une descente.

Par contre, Les digitaliques et les diurétiques – comme le furosémide – sont inefficaces, voire dangereux (hypotension sévère, choc, arythmies) et ne devraient pas être utilisés. Et bien que la morphine ait un effet vasodilatateur, la dépression respiratoire qu’elle entraîne la rend inutilisable.

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